Publié le 6 janvier 2010
Ce soir sur Europe 1, 19/20 heures. En pleine forme, comme toujours, Michel m’a très bien reçue dans ses studios hier… Nous nous connaissons depuis … ma première télé en France, enregistrée le lendemain de l’élection présidentielle en 1981. Nous évoquons cette émission durant l’entretien et beaucoup d’autres choses… en voici une image. Cet homme est adorable avec ses invités à l’antenne, on lui reproche parfois d’être trop… gentil, mais il l’est réellement, sincèrement, c’est un fidèle, il a la classe. Ce fut vraiment un plaisir de participer à ce programme.
Et puis, Valentin Perrot a écrit cet article sur le site LeMost.fr le Magasine Officiel et Sélect du Tout-paris.
« On l’avait applaudie l’an dernier dans le rôle principal de « Je m’voyais déjà », la pièce musicale qui mettait en scène les chansons de Charles Aznavour. On la retrouve cette année dans les bacs avec un album aussi inattendu que délicieux.
Reprenons : Diane Tell nous vient du Québec. Depuis la fin des années 70 elle a publié une bonne douzaine d’album. On connait bien entendu ses succès «Si j’étais un homme» mais aussi «Faire à nouveau connaissance» et quelques autres. Dans les années 90 le rythme des parutions avait été un peu ralenti car Diane s’était consacré à deux projets de taille : «La légende de Jimmy», l’opéra rock signé Plamondon – Berger et «Marilyn Montreuil» qu’elle avait crée sous la direction de Jérôme Savary.
On se rappelle d’un album trop injustement méconnu «Désir, plaisir, soupir» sorti en 95 suite à quoi une longue série de compilations et rééditions étaient sorties. Enfin en 2000, Diane s’attela à ressortir tout son catalogue puis publia en 2005 «Popeline» un album de chansons pop sur lequel on retrouvait sa jolie patte musicale, son phrasé et son timbre unique. On se rappelle particulièrement d’une adaptation de Sarah McLachlan ou de sa collaboration avec Elisa Point sur «La course de nos cœurs».
C’est donc sans cacher notre impatience que l’on attendait de découvrir «Docteur Boris et Mister Vian» un nouvel opus « Tell».
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu’il s’agissait «uniquement» de chansons signées Boris Vian ! Pas de nouveau «Diane Tell» pur jus donc cette fois mais un album d’interprète. Un album de recréation. Et quel album !
Diane réinvente quelques chansons connues du grand public comme «Ma chansonnette» ou «Nanna’s Lied» sur laquelle elle donne une puissance et une gravité à sa voix des plus émouvantes. Aussi, l’intérêt majeur de ce disque est que la chanteuse a eu l’intelligence de choisir des titres méconnus du répertoire de Vian. Ce qui fait qu’au fond, ce disque sonne un peu comme un album d’inédits et se situe très loin des actuels albums de reprises en vogue chez les artistes de variété…
Accompagnée par le jazzmen Laurent De Wilde qui arrange également le disque, Diane présente ici ses chansons dans une bulle jazzy ou la beauté des musiciens ressort aussi bien que sa voix, ses mots et ses notes.
Le résultat est non seulement extrêmement réussi mais il permet de retrouver la chanteuse et ses accents jazzy -e ntendez par là, langoureux et superbement glamour – qu’on n’avait plus trop entendu depuis son premier album, à l’exception du titre «Boule de moi» écrit par Laurent Ruquier au début des années 2000…
Parmi nos coups de cœur : «J’en ai marre de l’amour», «Toi qui a pris mon cœur» ou «Voyage au paradis».
Et si on ne cache pas notre envie de retrouver Diane dans «son» répertoire on ne peut que s’incliner devant la maitrise vocale et la délicatesse avec laquelle tout ce projet est mené. »
Diane Tell, « Docteur Boris et Mister Vian » (Rue Stendhal), disponible
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Publié sur le site Jazz à Gogo, un petit papier de Serge Levaillant qui nous avait échappé dans sa première publication sur le site de France Inter
« A la fois actrice de théâtre et chanteuse, Diane Tell est surtout une femme qui voit la vie sous toutes ses formes d’arts.
Jeune, Diane Tell apprend dès son enfance à jouer du violon et de la guitare. Très vite, à l’âge de 18 ans, elle enregistre son premier album. En l’espace de quatre disques, elle devient très populaire au Québec. Diane Tell s’envole alors pour la France au début des années 80 et commence à obtenir un joli succès: En flèche marque le public hexagonal.
La rencontre avec Michel Berger est décisive : il compose pour elle, avec Luc Plamondon -son acolyte de toujours- La Légende de Jimmy, spectacle basé sur la vie de l’acteur James Dean. Si le spectacle est un échec, somme toute assez relatif, le disque est un très grand succès. Marilyn Montreuil sort en 1992 mais Diane Tell est ailleurs : elle parcourt le monde et s’investit dans l’humanitaire. Après Désir Plaisir Soupir qui sort en 1996, Diane Tell donne un concert acoustique accompagné de Robbie McIntosh (Pretenders et guitariste de Wings). Il faut attendre 2005 pour réentendre Diane sur un disque avec Popeline.
Toujours attirée par la comédie musicale, Diane Tell rempile dès la rentrée 2008 avec J’me voyais déjà, comédie qui tire son titre d’une des chansons de Charles Aznavour. A cette occasion, elle retrouve son vieux complice Laurent Ruquier. En 2009, Diane Tell publie l’album, Docteur Boris et Mister Vian, hommage émouvant et joyeux d’une artiste à ses premières amours, le Jazz, à Boris Vian et à la Chanson Française. »
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Dans Femme Actuelle on dit ceci :
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Je termine cette revue de presse en beauté avec un second papier de Bruno Pfeiffer à paraître en janvier dans les Dernières Nouvelles du Jazz.
DIANE TELL
Dr Boris et Mister Vian
Celluloïd/Rue Stendhal
4 étoiles
« Diane Tell ne s’était jamais hissée dans le Panthéon de la grande chanson canadienne. Celui où Robert Charlebois, Gilles Vigneault, Félix Leclerc nous retournent le coeur et l’esprit. La variété a braqué la jolie Québécoise à la sortie de l’avion, dès son arrivée en France, dans les années 80. Les tubes ont défilé (« Si c’est un homme »), et donc la figuration dans les émissions à la « fissure-moi-le-cerveau ». Pas de quoi regonfler un QI ! Jusque là…
Car avec son dernier CD, « Dr Boris et Mister Vian », les présentateurs vont devoir réviser les fiches. A la hausse. Diane Tell, qui habite dans le Sud-Ouest depuis pas mal d’années, a sauté plusieurs marches vers la qualité. Elle le doit à un goût personnel pour les chansons que Vian, qui excellait dans la partie, avait traduites de standards de comédies musicales. Le plus souvent commandées par des éditeurs de partitions, les interprétations restaient inédites. La vedette doit également le relèvement de niveau à un flair et une persévérance de renard. Comment expliquer autrement le choix du pianiste Laurent de Wilde pour arranger les pièces, et choisir un quartet impeccable?
Qu’on en juge : Laurent Robin à la batterie; Darryl Hall à la contrebasse et Christian Brun à la guitare déroulent le groove, confortable comme un matelas d’hôtel cinq étoiles. Champagne compris! Diane Tell, un temps dans le même label, a saisi chaque opportunité de faire le siège de Laurent de Wilde. Il s’en amuse aujourd’hui, m’avouant franchement ceci : lorsque la chanteuse lui a servi sur un plateau les vingt chansons en s’accompagnant elle-même à la guitare, il a failli tomber de la chaise. Il s’émerveille : « j’avais le disque plié devant moi. Nickel. Nous avons enregistré les vingt chansons en une fois dans mon home-studio. Je me suis inspiré d’un album de Sarah Vaughan pour les arrangements ». Résultat : quatorze féeries intelligentes. Citons « Rue de la Flemme »(Easy Street); « J’en ai marre de l ‘amour » (I’m through with Love); « Toi qui a pris mon coeur » (My One and Only Love); « Voyage au Paradis » (Get Happy); « Lui toi et moi » (This Song is You). Un régal. La formation tournera en France à partir du printemps. Elle envisage les festivals d’été, et même un second CD devant l’accueil de celui-ci. A ranger dans la pile des albums qui feront aimer le Jazz aux néophytes. L’année du cinquantenaire de la mort du virtuose de la langue s’achève en beauté sur ce projet. »
Dernière photo : la 4 L de Sylvie, mon attachée de presse. L pour limousine ou La classe – au choix ! Prochaine revue de presse en fonction des arrivages !
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