Publié le 2 mai 2009
MyMajorCompagny
Ce concept m’intéresse, ça m’a tout l’air génial. C’est un label qui propose aux internautes de s’investir dans la production de nouveaux artistes. Ah bon ? Tu ne vois pas ? Attends. Suis-moi. Allons sur Google et voilà en un clic on y est… la phrase qui apparaît pour décrire le site MyMajorCompagny :
« MyMajorCompany – Devenez Producteur de Musique
Avec My Major Company, le premier label musical participatif, devenez producteur des artistes de demain. »
OK chouette ! Ce modèle économique m’intéresse en tant que producteur et artiste indépendant. Je click sur l’adresse et….
« Sur MyMajorCompany, vous découvrez des artistes de qualité dont vous pouvez devenir les producteurs. »
Super, je corresponds aux deux principaux profiles de la cible (artiste et producteur). Alors….
« COMMENT CA MARCHE ? »
Bah oui quoi, avant de miser sur un artiste ou de soumettre des maquettes, je veux comprendre : comment ça marche ? Sinon, autant mettre 15€ sur un CD de mon choix !
« Créez votre profil sur le site et misez sur vos artistes favoris. »
J’ai essayé… Impossible de finaliser le log-in … pas grave, on verra ça plus tard. Continuons de nous instruire faute de pouvoir s’inscrire.
« Faites grandir la communauté de fans autour d’eux grâce aux outils de l’internet participatif. Quand votre artiste aura réuni suffisamment de producteurs pour récolter 70.000 euros, il aura la chance d’enregistrer son album, de réaliser son premier clip avec des professionnels de la musique et de voir sa carrière se lancer. »
Wow ! 70 000€ est un budget conséquent de nos jours. Surtout pour un artiste en développement. Je suis de plus en plus curieuse. Même une major propose rarement des budgets de production aussi élevés en avance pour la réalisation d’un album en France aujourd’hui.
« Vous deviendrez alors les premiers ambassadeurs de votre artiste et vous participerez à une aventure dont tout le monde rêve : Tous les producteurs d’un artiste se répartissent 30% de l’argent récolté sur les ventes physiques et digitales. »
« Une aventure dont tout le monde rêve » mais dans un monde où de moins en moins de personnes, même en rêve, souhaitent payer pour écouter ou acquérir des morceaux de musique enregistrés et disponibles à la vente (selon la police). Et voici que s’installe solidement en un an seulement un modèle économique qui réussit à récolter des « mises » pour des titres qui ne sont pas encore produits par des artistes encore inconnus ! Le modèle élaboré par MyMajorCompany d’un tout nouveau genre, a réussi avec l’artiste Grégoire, à conquérir un marché fragilisé, boiteux, en transition bancale entre deux mondes, l’un physique et vieillissant et l’autre, dématérialisé, volatile et à taux variables.
à suivre…. D.T.
02/05/2009