Publié le 5 mars 2013
Dans les coulisses de Marilyn Montreuil en 1992
J’ai été ta petite Marilyn, tu as été mon grand Jérôme. On a rigolé, on a pleuré, on s’est aimé, peut-être même adoré. Qui sait, sur l’échelle de l’amour, jusqu’où on est monté, de quelle hauteur on a chuté ? Tu as aimé à la folie tes femmes et tes enfants, tu t’es passionné à tout rompre pour tes spectacles, tes comédiens et tous ceux qui ont croisé tes rêves pour t’aider à les réaliser. Et puis voilà tu es parti. Tu nous laisses tout seul, nous débrouiller avec la scène et le jeu, les ombres de nos âmes et la lumière des salles obscurs, les applaudissements des bienheureux et la réprobation des mécontents. Je t’entends d’en bas nous dire tout haut : « Chouchou ! Démerdez-vous, c’est plus mon problème à moi, j’ai rendez-vous avec Copi, salut. »
Je pense à toi comme je te chante et chaque fois, je redeviens ta petite Marilyn. Embrasse Copi…