Publié le 17 février 2012
Diane Tell ne foulera pas les planches de l’Astral en solitaire, lundi soir. Pour sa rentrée montréalaise, elle sera accompagnée de sept musiciens, deux choristes… et un rappeur. En effet, Anodajay viendra pousser la note sur Jamais su, une pièce comprenant un échantillonnage de Souvent, longtemps, énormément, un vieux succès de la chanteuse. « On ne pouvait pas faire ce passage à Montréal sans lui ! », s’exclame l’auteure-compositrice en entrevue.
Diane Tell présentera un concert en deux parties : une première – acoustique – consacrée aux chansons les plus connues de son répertoire et une seconde – électrique – réservée aux titres de son dernier album, Rideaux ouverts. Enregistré au Québec et réalisé avec la complicité de Serge Fortin, l’opus est arrivé dans les bacs en novembre dernier.
« On a décidé de jouer l’album en entier de A à Z sans interruption. On ne va pas mélanger les anciens titres avec les nouveaux. On essaie de ne pas faire un melting pot », explique la chanteuse.
On a dit de votre dernier album qu’il « assumait sa québécitude ». Qu’en pensez-vous ?
Les gens peuvent bien dire ce qu’ils veulent ! Je savais que je voulais enregistrer ce disque au Québec, chose que je n’avais pas fait depuis mon départ pour l’Europe au début des années 1980. J’ai passé beaucoup de temps au Québec ces dernières années. Ça m’a permis de rencontrer beaucoup de monde. En 2010, j’ai participé aux célébrations entourant le 75e anniversaire de Val d’Or, la ville où j’ai grandi. C’était très émouvant de revoir ma maison, mon école… C’est là que j’ai fait la connaissance de Serge Fortin. Il assurait la mise en scène du spectacle. Entre nous, la chimie a si bien opéré que j’ai fini par lui proposer de co-réaliser tout l’album avec moi !
Êtes-vous heureuse de l’accueil que le public a réservé au disque ?
Sortir un album avant Noël, c’est comme conduire dans le trafic : pour espérer avoir une visibilité, on doit laisser la cohue passer. Nous sommes qu’au début du processus. C’est un travail de longue haleine qui va durer au moins un an.
Vous devez lancer Rideaux ouverts en France le 6 mars. Quel est votre plan d’attaque pour promouvoir sa sortie ?
On va faire tout ce qu’on peut pour faire savoir qu’il existe. On va participer à diverses émissions de télé, présenter des concerts, donner des entrevues… Le travail amène le travail. Plus on est présent, plus les gens pensent à nous. Je ne crois pas qu’on aurait pensé à moi pour l’hommage à Jacques Brel si j’étais restée au fin fond du Pays Basque !
Vous avez toujours pris grand soin de votre site web. On peut d’ailleurs y trouver des centaines d’articles à votre sujet. Pourquoi investissez-vous autant de temps et d’énergie sur votre site internet ?
Puisqu’on vit dans un monde de l’image, c’est important d’être présent sur le web. Ça permet au public d’entendre nos chansons. Il n’y a plus beaucoup de musique à la télévision, tandis qu’à la radio, les nouveautés se font rares… Surtout pour une artiste comme moi : les DJ trouvent ça plus facile de tourner mes vieilles chansons que mes nouvelles.
Marc-André Lemieux – Publié le: mercredi 15 février 2012, 22H30 – photo I Art sur I Phone/D.Tell -Diane Tell se produira à l’Astral lundi à 20 h
Quand Tell chante Brel
Diane Tell figure parmi les nombreux artistes qui participeront à la soirée de clôture du festival Montréal en lumière : un hommage à Jacques Brel. Entourée de Luc De Larochellière, Marc Hervieux, Marie-Élaine Thibert, Paul Piché, Pierre Flynn, Bruno Pelletier, Bïa, Pierre Lapointe et Danielle Oderra, elle saluera la mémoire de cet immortel de la chanson francophone. Diane Tell interprétera deux pièces du légendaire auteur-compositeur belge durant le concert.
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